| ACTUALITÉS |
FRANCE, GERMANY, AND NUCLEAR DETERRENCE
Quarrels and Convergences during the Cold War and Beyond
Edited by Nicolas Badalassi and Frédéric Gloriant
Diplomaties européennes
XIXe-XXIe siècle
L’Europe de la diplomatie, dont cet ouvrage propose une histoire inédite, est celle de la cohabitation de ses grands, moyens et petits États, conjuguant diplomatie de puissance, diplomatie commerciale et diplomatie des valeurs, des empires multinationaux aux États-nations.
Les diplomaties européennes se caractérisent par la variété des pratiques, que ce soit dans la formation des personnels, la place faite aux femmes, la culture et la langue de négociation ou encore la manière de construire des réseaux et d’affirmer les identités.
L’Europe de la diplomatie, dont cet ouvrage propose une histoire inédite, est d’abord celle de la cohabitation de ses grands, moyens et petits États, conjuguant diplomatie de puissance, diplomatie commerciale et diplomatie des valeurs. Elle est aussi, des empires multinationaux aux États-nations, celle des coopérations qui se recomposent dans un cadre régional tout en se confrontant aux pratiques d’autres sphères.
La profonde transformation contemporaine du métier de diplomate doit se lire au regard de ces traditions, exposées à la complexité accrue des missions et à l’affirmation d’acteurs paradiplomatiques. Des usages propres à l’Union européenne se mettent en place lentement.
Pour autant, les rapports de puissance entre les États de l’Europe et le caractère éminemment politique de leurs échanges économiques et culturels demeurent.
Organiser le monde
Une autre histoire de la guerre froide
Sandrine Kott est professeure d’histoire contemporaine de l’Europe à l’université de Genève et professeure invitée à l’université de New York (NYU). Elle a publié notamment, Le Communisme au quotidien. Les entreprises d’État dans la société est-allemande, (Belin, 2001) et, avec Michel Christian et Ondrej Matejka, Planning in Cold War Europe. Competition, Cooperation, Circulations (1950s-1970s) (De Gruyter, 2018).
Histoire et relations internationales
Au lendemain de la Première Guerre mondiale s’exprime un besoin renouvelé d’expertise sur les relations internationales. En France, un très jeune historien, Pierre Renouvin, ancien combattant, engagé dans le débat avec ses homologues allemands sur les responsabilités de la guerre, se voit confier par les pouvoirs publics des fonctions institutionnelles qui lui permettent de bâtir les fondements d’un domaine universitaire, l’histoire des relations internationales, dont les racines européennes puisent dans l’ancienne histoire des traités et dans l’histoire diplomatique. Son effort est poursuivi par Jean-Baptiste Duroselle, qui débute sa carrière universitaire à l’université de la Sarre, en 1950, dans un contexte politique particulier, avant de lui succéder à la Sorbonne en 1964.
Bénéficiant de l’accès à des archives inédites des deux historiens, les contributions rassemblées dans ce livre proposent, au travers de plans de coupe de leur vie professionnelle, des vues nouvelles sur la structuration du domaine, tant en France que dans des pays limitrophes (Belgique, Suisse, Italie, Espagne, Royaume-Uni), dans un dialogue fécond avec les chercheurs établis aux États-Unis. Les années 1950 ont été une décennie cruciale dans l’affermissement de l’identité de la discipline historique face à la discipline soeur de la science politique, favorisant le mûrissement de ses concepts clés. Dans une perspective comparée, le livre permet aussi de réfléchir à son essor discontinu dans d’autres pays d’Europe et au Proche-Orient.
Batailles.
HISTOIRE DE GRANDS MYTHES NATIONAUX
Édité par :
« Marignan 1515 », « Waterloo morne plaine », « un coup de Trafalgar »… Les plus grandes batailles de l’histoire européenne ont engendré des mythes devenus de véritables lieux de mémoire. Du champ de bataille encore fumant, ou des œuvres d’art, jaillissent des emblèmes, des légendes. Ces interprétations de l’événement historique viennent nourrir un récit national, une propagande ou un imaginaire. À travers un choix de batailles – certaines « incontournables », d’autres moins connues du public français mais fondamentales pour les nations concernées –, c’est une histoire passionnante et originale du continent européen qui se révèle.
Après le récit de l’expérience militaire, chaque chapitre explore les interprétations qui en ont été tirées par les contemporains comme par les générations successives. Depuis l’Antiquité jusqu’aux guerres totales, les plus grands spécialistes identifient ici les enjeux – religieux, culturels, stratégiques – de batailles qui sont restées jusqu’à nos jours des symboles nationaux.
Emotionen und internationale Beziehungen im Kalten Krieg
Américanisation
Une histoire mondiale (XVIIIe-XXIe siècle)
Ludovic Tournès
Un terrain de basket-ball dans la jungle des Philippines ; une statue de la liberté à Taïpei ; des camions livrant du Coca-Cola dans les rues de Lahore ; un campus Rockefeller à l’université de Lyon ; un McDonald’s à Alexandrie : autant de signes de la dimension planétaire de l’empreinte états-unienne. Nés au XVIIIe siècle, et ayant connu un développement extraordinairement rapide, les États-Unis sont sans doute le premier pays, dans l’histoire contemporaine, à avoir eu à la fois l’ambition et les moyens de rayonner à l’échelle de la planète et de la reconfigurer, tant sur le plan économique que politique ou culturel. Y sont-ils parvenus ?
Du cinéma à l’exportation de la démocratie en passant par la consommation de masse ou la peinture abstraite, Ludovic Tournès offre la première analyse totale du processus d’américanisation. Examinant son évolution et ses transformations, mais aussi ses limites, aux États-Unis comme ailleurs, depuis plus de deux siècles, il renouvelle notre compréhension d’un phénomène bien plus complexe qu’il n’y paraît.
Ludovic Tournès est professeur d’histoire à l’université de Genève. Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels New Orleans Sur Seine. Histoire du jazz en France (Fayard, 1999), L’Argent de l’influence. Les fondations américaines et leurs réseaux européens (Autrement, 2010), ou encore Les États-Unis et la Société des Nations (1914-1946) : le système international face à l’émergence d’une superpuissance (Peter Lang, 2015).
Consoli e consolati italiani dagli stati preunitari al fascismo (1802-1945)
Marcella Aglietti, Mathieu Grenet et Fabrice Jesné (dir.)
Il volume raccoglie tredici contributi dedicati al ruolo svolto da consoli e consolati nella costruzione dello Stato e della nazione nell’Italia tra Otto e Novecento. Prima dell’Unità, negli anni della «diaspora italiana», comunità e sistemi consolari erano divisi tra sei Stati preunitari, seppur in presenza di una «italianità» già viva e attiva. Una italianità che è possibile ritrovare attraverso pratiche ben documentate nelle fonti consolari e, in particolare, nella speciale interazione esistente tra i consoli e i rispettivi rappresentati. L’obiettivo è stato dunque quello di esaminare l’evoluzione delle amministrazioni consolari italiane in quei decenni strategici e così rivelare quale sia stato il contributo di quelle istituzioni, impegnate in un processo di modernizzazione e di burocratizzazione, nella formazione del legame tra Stato e amministrati. I saggi ne seguono l’evoluzione attraverso il susseguirsi degli avvenimenti, dal dominio imperiale francese ai tentativi delle monarchie conservatrici di creare delle identità regionali, dalle vicende del lungo Quarantotto – che trasformò i consoli sardi nei promotori dell’unificazione delle Italie in una Italia – al momento della «transizione unitaria» e dell’età liberale, fino al Ventennio e ai nuovi compiti della promozione di una «italianità fascista». Un percorso che mette in luce fino a che punto i sistemi consolari delle Italie pre- e post-unitarie, finora quasi del tutto ignorati dalla storiografia, siano stati protagonisti nella genesi dello Stato e della nazione, tanto più se analizzati attraverso la lente comparativa e il confronto con altre realtà d’oltreconfine.
THE CSCE AND THE END OF THE COLD WAR
Diplomacy, Societies and Human Rights, 1972-1990
Edited by Nicolas Badalassi and Sarah B. Snyder
From its inception, the Conference on Security and Cooperation in Europe (CSCE) provoked controversy. Today it is widely regarded as having contributed to the end of the Cold War. Bringing together new and innovative research on the CSCE, this volume explores questions key to understanding the Cold War: What role did diplomats play in shaping the 1975 Helsinki Final Act? How did that agreement and the CSCE more broadly shape societies in Europe and North America? And how did the CSCE and activists inspired by the Helsinki Final Act influence the end of the Cold War?
Léopold II – Entre génie et gêne
Politique étrangère et colonisation
Léopold II marqua de son empreinte les sphères politique, diplomatique, économique et culturelle de son époque. Les représentations les plus variées de Léopold II coexistent sur un mode bien plus complexe que celui du génie colonial ou de la gêne post-moderne.
Le premier objectif de cet ouvrage est de se fonder sur l’analyse historique du rôle joué par Léopold II. Le second vise non plus l’action du Roi, mais ses représentations et ses éventuels usages politiques. Le fil rouge concerne la politique étrangère menée par Léopold II, à commencer par son action coloniale.
Aux travaux historiographiques, succèdent des études aux accents politiques, sociologiques, littéraires et artistiques, pour livrer un portrait original de ce Roi à la fois vénéré et décrié.